Projets en cours
MANifester le changement:
MANifester le changement est un projet de la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes né d’une conviction, à savoir : que les hommes doivent, eux aussi, participer à la résolution du problème de la violence fondée sur le sexe. Les ateliers offerts enseignent cinq principes de base et misent sur les forces ou atouts pour valoriser les expressions de la masculinité qui permettent aux hommes de tisser des relations saines et significatives tout en jetant un regard critique sur celles qui les obligent à prouver leur virilité par la domination.
Les ateliers de MANifester le changement sont présentés dans les écoles secondaires, les collèges et les universités. Les milieux de travail intéressés peuvent aussi inviter MANifester le changement à animer des séances de formation pour améliorer la culture interne et les relations avec la clientèle.
Aimeriez-vous devenir un meilleur allié contre la violence fondée sur le sexe? Alors, rejoignez l’équipe des bénévoles de MANifester le changement. Présentez votre candidature : ici.
Tech sans violence :
Tech sans violence est le fruit d’une collaboration de la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes avec le Purple Sisters Youth Advisory Committee d’Ottawa. Il s’agit d’un portail d’information pour les jeunes internautes. Le portail rassemble aussi des recommandations générales à l’intention des médias sociaux prêts à s’engager pour la prévention et l’élimination de la cyberviolence. Le projet a été rendu possible grâce à un financement du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres. Il cible cinq plateformes de réseautage social — Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat et Tumblr — et prend le parti qu’il est possible d’éliminer toutes les formes de violence fondée sur le sexe et de harcèlement si l’on mise sur le savoir-faire des jeunes femmes et des jeunes de la diversité sexuelle ainsi que sur la collaboration avec le secteur des technologies de l’information et des communications.
Pour en savoir plus, lisez ici le cadre de prévention de Tech sans violence.
Read about the Tech Without Violence prevention framework here.
Projet Soundcheck:
Le projet SoundCheckMC est une initiative conjointe du Sexual Assault Network et de la Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes visant à prévenir le harcèlement et les agressions à caractère sexuel. SoundCheckMC chercher à mobiliser les festivals et lieux de rassemblement pour mettre fin à l’apathie des tiers et témoins — c’est-à-dire la tendance, au sein des grands groupes, à ignorer les incidents et agressions à caractère sexuel parce qu’on se sent moins responsables ou qu’on présume que quelqu’un d’autre va intervenir.
Le projet SoundcheckMC propose un programme complet de formation pour les concerts et festivals, des bilans de sécurité et de la documentation. De plus, son service de consultation peut créer un plan de communication personnalisé pour votre concert ou festival.
Des campus plus sécuritaires :
La Coalition d’Ottawa contre la violence faite aux femmes a reçu du financement du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres pour un projet à l’intention de la population étudiante de quatre établissements d’enseignement postsecondaire à Ottawa : l’Université d’Ottawa, l’Université Carleton, La Cité et le Collège Algonquin. Réalisé en partenariat avec l’Ottawa Rape Crisis Centre, le projet a pour but de mettre en lumière différents enjeux de violence sexuelle ou genrée qui touchent les jeunes femmes et d’autres populations marginalisées sur les campus ottaviens, et d’offrir des solutions.
La Coalition et le Centre ont conçu une appli et une campagne pour les médias sociaux afin de sensibiliser les jeunes au problème des violences sexuelles sur les campus, de leur fournir certaines clés pour intervenir quand des pairs se retrouvent dans une situation dangereuse, ainsi que pour leur faire connaître les services disponibles.
D’après la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants
Sur les campus, la fréquence des agressions sexuelles est plus élevée durant les huit premières semaines de classe.
Dans plus de 80 % des cas, la victime connaît la personne l’ayant agressée sexuellement.
Au moins 50 % des agressions sexuelles sur les campus ont lieu durant un rendez-vous amoureux.
Au Canada, ce sont les jeunes femmes de 16 à 24 ans qui courent le plus grand risque d’être victimes d’une agression sexuelle.
Au premier cycle universitaire, 4 étudiantes sur 5 affirment avoir vécu de la violence de la part d’un ou une partenaire intime ou dans le cadre de fréquentations amoureuses.
Le portail médiatique :
Le portail a été créé grâce à un financement du gouvernement de l’Ontario. Il s’adresse à ceux et celles qui travaillent dans les médias (journalistes, personnel de production et autres) et présente de l’information pour améliorer leur couverture des violences sexuelles et genrées. On y trouve entre autres des conseils pour les entrevues avec des survivantes et survivants de violences et la contextualisation de tels incidents pour montrer qu’ils ne sont pas isolés, mais font partie d’une dynamique sociale à modifier.